Face aux bouleversements environnementaux que provoquent les activités humaines, les montagnes sont aux avant-poste. Comment la science aborde-t-elle les conséquences sociétales de cette situation ? Les scientifiques doivent-ils se contenter d’observer et d’analyser, ou leur rôle les engage-t-il à « politiser leurs connaissances » ? Quelle responsabilité les scientifiques ont-ils envers les habitants humains et nonhumains de ces territoires fragiles ?

En quelques décennies, la lumière artificielle a grignoté l’obscurité. Les perturbations engendrées sur la biodiversité, nos rythmes biologiques et notre santé sont bien réelles, tout
comme les dépenses énergétiques associées. Mais que perdonsnous culturellement quand la nuit s’efface ? Ne sommes-nous pas en train de rompre un lien ancestral qui
nous unit au ciel étoilé et de fermer notre fenêtre sur l’univers ? Que devient notre curiosité scientifique sans l’obscurité pour faire naître les grandes questions de l’humanité ?

À la tombée de la nuit, nos repères disparaissent et le monde prend une toute autre dimension. Les formes se brouillent, les sons s’intensifient, et parfois, les ombres éveillent en nous des peurs ou des angoisses. La nuit est-elle réellement plus menaçante que le jour ? Pourquoi semble-t-elle raviver nos craintes les plus profondes ? Sommes-nous conditionnés à craindre l’obscurité ou est-ce notre imagination qui s’emballe quand le monde s’obscurcit ?

Avec le retour des beaux jours, les balades dans la nature retrouvent leur attrait, mais elles s’accompagnent aussi d’un risque de piqûres de tiques. Restés longtemps discrets,
ces arachnides prolifèrent aujourd’hui et peuvent transmettre des infections, comme la maladie de Lyme. À quoi est due cette expansion sur le territoire ? Quels sont les véritables
risques pour notre santé ? Comment s’en protéger sans renoncer aux activités de plein air ?